Déjà l’angoisse et la haine se partagent les esprits. Les Comores voisines résistent au déplacement de populations qui leur était annoncé. La destruction inaugurale d’un quartier est suspendue par ordonnance d’une juge aussitôt attaquée sur les ondes et dans la presse locale ou nationale. La politique de gribouille cafouille dès le premier jour. Où va déboucher pareille aventure ?

Wuambushu, première semaine.

La population est en panique, Mayotte en état de siège.  Les habitants les plus pauvres de l’île, puisqu’ils sont les seuls visés, ne dorment plus. L’air bruisse de toutes les rumeurs. Depuis des mois le même discours de rejet flotte dans les airs trop chauds des tropiques et s’enfle chaque jour davantage. Dès l’annonce officielle du lancement de l’opération, tout s’est emballé. La veille de la fête de l’Aïd marquant la fin du Ramadan, la déclaration de guerre est lancée ! Au moindre bruit à l’extérieur, les habitants des quartiers pauvres imaginent qu’on vient les chercher.

Les menaces tous azimuts d’abord se font plus précises lorsque des habitants d’un quartier d’habitations en tôle à Doujani se virent remettre une lettre non nominative datée du 21 mars leur intimant de « quitter les lieux » avant le 15 avril. Pour aller où ? Les travailleurs sociaux répondaient aux habitants approchés qu’ils devaient se débrouiller tout seuls, les quelques lieux d’hébergement d’urgence étant selon eux déjà occupés par des familles victimes des démolitions antérieures. La remise de la lettre fait partie d’une stratégie d’intimidation qui vise à pousser les familles à partir d’elles-mêmes. Et ça fonctionne : le samedi 16 avril, durant le Ramadan période jusqu’alors respectée par les administrations, quelques logements ont été démontés et les familles envolées. Le dimanche 23 avril, le sauve-qui-peut s’est répété.

Le lundi 16 avril au matin des agents municipaux furent dépêchés sur les lieux pour numéroter les tôles des habitations à la peinture fluo, confirmant ainsi une opération de démolition imminente ni officiellement programmée ni préparée. Les agents annonçaient aux habitants inquiets les débuts des travaux pour le lundi 23 avril. Le jour annoncé, rien n’advint. Ne s’agissait-il que d’un jeu cynique aux dépens des plus vulnérables ?

Partout, la moindre habitation précaire de l’île abrite des familles angoissées. Certaines ont déjà décampé envisageant de fuir vers une ile voisine en attendant le retour au calme. D’autres cherchent refuge dans les montagnes.

Depuis le début le gouvernement garde le silence sur ses intentions à l’exception du premier flic de France qui se répand dans le Figaro[1], le vendredi 21 avril, la veille de l’Aid el fitr à Mayotte. La dissimulation crée une panique parmi la population pauvre se sachant durant deux mois au moins la cible d’un pouvoir qui ne s’est jamais occupé d’elle que pour la maltraiter et la brutaliser. Personne ne connait les quartiers visés. Quels sont les buts de l’opération Wuambushu qui mélange tous les genres : lutte contre les clandestins ? Contre l’habitat insalubre ? Contre la délinquance et la criminalité ? Ou tout bêtement répandre la terreur et infuser la haine ?

Quoi qu’il en soit, il s’agit d’une opération de dimension internationale non assumée par un gouvernement silencieux. L’Élysée n’a pas prononcé un mot à ce sujet qui pourtant engage la force publique et l’armée ; la première ministre mutique ne semble pas davantage concernée.

Premier jour : un fiasco diplomatique.

Mais dès le départ rien ne se déroule comme l’avait imaginé dans ses rêves les plus infantiles le seul ministre aux manettes. Hélas l’omnipotence que confèrent les forces de l’ordre et la puissance militaire s’avère illusoire dès qu’elle s’affronte à de réels enjeux politiques. S’imaginer que les Comores voisines se laisseront sans réagir déstabiliser par des transferts de population massifs dénote une préconception naïve des relations internationales où ne comptent que les intérêts égoïstes de la France. Dans l’interview inaugurale donnée au Figaro le ministre balaie d’une phrase la question de la coopération avec le gouvernement comorien dans cette affaire attestant que dans son esprit l’Union des Comores n’a pas son mot à dire. A la question du journaliste : « Les Comores n’ont-elles pas demandé de surseoir à votre volonté d’accélérer ? », il répond candidement : « la coopération est bonne avec les Comores, avec qui nous avons des intérêts communs et nous écoutons leurs souhaits ».

Outre que le secret entourant les préparatifs permettra d’annuler l’entreprise sans dommage politique si les choses tournent mal, il a déjà favorisé un repli sur des ambitions moins téméraires : alors qu’il avait un temps été question de reconduire à la frontière 400 clandestins par jour, ce qui en deux mois représente un déplacement de 24 000 personnes, les prétentions baissèrent de moitié pour se stabiliser sur un total de 10 000 personnes. Ainsi au lieu de l’ouverture de deux centres de rétention administrative supplémentaires, la préfecture a publié un arrêté de création d’un seul local à Mtsapéré dans la commune de Mamoudzou, deux jours avant le début officiel du Wuambushu. Hélas pour le ministre, l’ensemble du gouvernement en position de l’autruche, et le président assiégé, les Comores ont refoulé le premier bateau et fermé le port dès le premier jour. Comment alors poursuivre les contrôles sur la voie publique et dans les quartiers ?

Premier déboire d’une opération imprudente.

La destruction du logement des populations pauvres.

En ce qui concerne la destruction des bidonvilles, la précipitation a mené au fiasco. Le préfet est systématiquement remis à l’ordre par la justice depuis un an et demi. Il s’obstine. Il ment quand il dit que tous les habitants sont relogés. Durant l’année 2021, onze quartiers ont été rasés, 1562 logements détruits. Sur les 7800 personnes délogées, seulement 148 furent hébergées pour une période n’excédant pas six mois, soit un pourcentage bien médiocre de 2% alors que 1321 ménages avaient exprimé leur souhait de bénéficier d’un logement[2]. Bien sûr le mensonge vise à rassurer une population soucieuse de paix morale. Il atteint son but puisque personne n’ose fouiller dans les détails. Cela permet au préfet de poursuivre et de détruire sans reloger. Tout le monde sait par ailleurs que le parc locatif à Mayotte offre peu de disponibilités pour répondre aux exigences de la loi.

Par ailleurs les scrupules sont aussi atténués par les fantasmes liés aux bidonvilles, lieu et terme bien commodes où fixer les maux et les vices jetés en pâture à une population fatiguée de l’incurie du pouvoir : pauvreté, insalubrité, illégalité, délinquance, criminalité. Le ministre peut donc pérorer : « ces bangas servent aussi de refuges aux bandes criminelles, parallèlement au recel d’objets volés, et à tous les trafics, d’armes, de drogues. Nous allons détruire l’écosystème de ces bandes criminelles, qui utilisent les migrants, et mettre fin aux complicités qui existent au sein même du territoire mahorais[3] ».

Il ment encore quand il lie le programme de destruction des bidonvilles à une lutte contre l’insalubrité. Et là encore il mélange tout. Il se montre compatissant pour flatter une population non concernée, rappelle que « ce sont des bidonvilles comme on en connaissait à Nanterre il y a encore cinquante ans. Il est normal que l’État veille à la salubrité publique sur tout le territoire. A ceux qui, de Paris, nous critiquent, je veux dire que les Mahorais ne sauraient être délaissés. Ils ne sont pas des sous-français [4]».

Le ministre ment. Il sait que la démolition des quartiers pauvres s’inscrit dans la lutte contre les clandestins qu’il veut chasser. Son représentant à Mayotte rappelait le 23 avril dans la presse locale les objectifs de l’opération. « On va démolir un certain nombre de sites, on espère au moins une quinzaine. Ils sont choisis en accord avec les maires ».Comme toujours emporté par la démesure, il encourage : « Ce n’est pas fini, on va continuer. Messieurs les maires, s’il y a des lieux que vous avez oubliés, allez-y. On engagera les enquêtes sociales dans les jours qui viennent et on fera les démolitions On a des disponibilités pour l’hébergement », assure-t-il [5]. Le ministre prend le parti de tromper effrontément : « pour ce qui est de la destruction des “bangas”, nous prendrons le temps nécessaire, toujours avec l’autorisation du juge, car il va de soi que nous relogeons les personnes conformément au droit ». Ignore-t-il que le gouvernement auquel il appartient a précisément rédigé l’article 197 de la loi Élan pour libérer le préfet de Mayotte, et celui de Guyane, du contrôle du juge ?

Et tout le monde sait à présent qu’aucun hébergement n’excède une durée de six mois. Que deviennent ensuite les rares familles relogées, personne ne s’en soucie[6].

Assurés sans doute de la puissance du Wuambushu, tant par le mystère de ce mot formidable que par la force des armes qu’il embarque, le ministre et son préfet négligent toute précaution. Le préfet a eu l’idée saugrenue d’inaugurer l’opération Wuambushu par la démolition du quartier Talus 2 dont une vingtaine de maisons sont protégées par une ordonnance du juge des référés[7]. De toute évidence la manœuvre était maladroite. Son impatience lui a valu le camouflet du tribunal judiciaire qui a étendu la suspension de l’arrêté à l’ensemble du quartier en raison du risque d’un effet domino[8]. Un quartier, il faut le rappeler, où vivent des familles engagées dans une procédure de titrisation des parcelles sur lesquelles elles sont installées avec autorisation des autorités et dont elles accusent la mairie et l’État de vouloir les spolier[9]. Mais les Mahorais qui encouragent la politique de démolition ignorent que leur tour viendra plus vite qu’ils ne le croient car dans ce quartier vivent de nombreux habitants de nationalité française qui ont acheté la parcelle qu’ils occupent depuis parfois plusieurs décennies. Ils se retrouvent ruinés par la grâce d’une loi utilisée sans vergogne par les autorités pour libérer du foncier à leur dépens.

Les collectifs de citoyens sont vent debout contre la décision, s’en prenant nommément à la présidente du tribunal judiciaire dont même la presse nationale épluche la biographie et ses engagements passés. Une prétendue  proximité avec le Syndicat de la magistrature est dénoncée et le député Kamardine, qui aime souffler sur les braises, note : « On ne peut être juge et parti [sic]… Quand on est juge, on se respecte, et en premier lieu on respecte son serment de magistrat, en particulier de rendre des décisions empreintes de neutralité ». Tout avocat qu’il est, il ne prend pas la peine de lire l’ordonnance qui lie la décision de suspension à celle non levée du tribunal administratif [10].

Si le préfet se pliait aux décisions du juge sans louvoyer ni tergiverser, il s’épargnerait sans doute de pareilles déconvenues. Décidément, ni ce pouvoir ni ses thuriféraires ne supportent plus le contrôle des juges, pourtant une des conditions d’un régime démocratique.

Seconde journée du Wuambushu et second revers d’une opération mal engagée.

La chasse à l’enfant : délinquance, criminalité et bandes de jeunes.

Heureusement qu’il reste le troisième volet de cette offensive scabreuse où l’arbitraire peut atteindre un niveau très élevé sans grand risque de critiques. D’autant plus que les esprits ont été préparés depuis le mois de septembre 2022 au tableau d’une ile sous le joug de bandes de jeunes cruels. Qui a oublié la photographie en couverture de Paris-Match[11], montage grossier auquel s’est sans doute prêté un groupe de jeunes gens bien dociles amusés de jouer les terreurs pour complaire à un journaliste de métropole, qui lui même semble se prendre pour un reporter de guerre ?

Qui se soucie de la désespérance dans laquelle grandissent les enfants de Mayotte, tous sans exception, quelle que soit leur nationalité ? Qui ne voit la violence qui les frappe quotidiennement à travers le harcèlement de contrôles de police permanents ?  Qui ne ressent la cruauté subie à travers l’éloignement des parents ou ceux d’un camarade vers une ile voisine ? Une enfant parmi d’autre logeant dans un logement en tôle d’un quartier pauvre à la lisière d’un village confiait cette phrase douloureuse à qui veut bien tendre l’oreille : « La police, elle vient dans nos maisons, elle casse les portes et elle emmène nos mamans ».

Le ministre et les hommes politiques de Mayotte ressassent sans fin aux enfants le mépris qu’ils leur portent quand ils font une fixation sur le droit du sol. Ils insistent, ils n’ont jamais fini la besogne, ils le réduiront encore et encore : « j’ai proposé d’aller plus loin, déclare le ministre imaginatif,  pour devenir Français à sa majorité, les deux parents du demandeur doivent être en situation régulière depuis au moins neuf mois à sa naissance »[12]. Le seul résultat de cette obsession aboutit à exiler hors de la citoyenneté des enfants qui ont appris les principes républicains sur les bancs de l’école quand ils parviennent à y accéder[13]. Depuis tout petits, les enfants de Mayotte font l’expérience de la disgrâce quand chaque matin ils regardent les copains du quartier partir vers l’école où ils sont interdits.

Les enfants de parents natifs des autres iles de Mayotte sont dès leur plus jeune âge marqués par l’exclusion. Telle est la jeunesse que le ministre entreprend de mater à la faveur d’un Wuambushu qui les accuse, les menace au risque de les assassiner. Pourtant les professeurs, et plus généralement les agents de l’éducation nationale, connaissent d’expérience la docilité des écoliers, collégiens et lycéens. C’est pourquoi dans leur majorité ils condamnent l’opération. Dans un communiqué diffusé le 21 avril, « la CGT, la FSU et l’Union syndicale Solidaires appellent le gouvernement à arrêter toutes les mesures répressives. Ce qu’il faut à Mayotte c’est l’égalité des droits (y compris pour les étrangers) et d’accès aux services publics et de réels moyens pour la santé, l’éducation et le logement pour l’ensemble de la population »[14].

Mais dans la mesure où le conflit l’emporte sur le débat et l’échange, les prises de position humanistes exposent à des menaces physiques : « Ici les choses sont compliquées, analyse un délégué syndical enseignant, le collectif de Youssoufa[15]  se fait appeler “collectif intersyndicale”, avec le “e” s’il vous plait. Ils font tout pour créer la confusion. Ils appellent à manifester le premier mai, il est probable qu’ils vont nous agresser physiquement ».

Car les appels à la haine ont repris de plus belle. Gare à qui donne un avis qui froisse les esprits enflammés ; gare aux magistrats qui rendent une ordonnance qui les irritent ; gare aux associations qui assistent les populations pauvres comme la Croix-Rouge ou Caritas, à celles qui accompagnent les étrangers dans l’accès à leurs droits comme La Cimade, et même celles qui pratiquent des veilles sanitaires dans les quartiers délaissés comme Médecins du Monde. Gare à celui qui porte une parole divergente aux fouillis de mots non censurés.

Le Vice-président du Conseil départemental appelle au meurtre dans une phrase réfléchie puisqu’il précise lui-même : « et je pèse mes mots » après avoir suggéré qu’il fallait sans doute « en tuer » parlant des « bandes de jeunes délinquants », pour reprendre la formule en cours[16]. Les excuses qu’il a présentées conscient du tollé qu’il a provoqué ne peuvent tromper : ce discours est permanent dans les cercles politiques qui excitent les populations contre les plus pauvres de l’ile : l’autocensure qui hier encore permettait aux plus radicaux de faire bonne figure en public ne joue plus désormais.

Mais au nom de l’État français, la pire des politiques est engagée, celle du rapport de force et de la brutalité sur fond de mensonges et de provocations.

Trois jours avant le lancement de l’opération du Wuambushu, les troupes de policiers cuirassés et lourdement armés circulaient dans le village de Tsoundzou, au sud de Mamoudzou. Tout le monde sait que ces démonstrations provoquent les jeunes des quartiers délaissés. Les mamans appellent leurs enfants à la raison et parviennent parfois à les attendrir à force de larmes et de supplications : « je suis allée chercher mes enfants sur la route. J’ai peur qu’ils fassent des bêtises et qu’ils soient tués. Aujourd’hui j’ai réussi à les ramener à la maison, mais combien de temps j’aurai la force, je sais pas. »

Car la technique de la provocation par la démonstration de force fonctionne à tous les coups. Le lendemain de l’Aïd el fitr, dimanche 23 avril, première échauffourée entre la police et les bandes de jeunes à Tsoundzou : bilan 6 policiers blessés[17] ; le lendemain, premier jour officiel du Wuambushu, nouvel affrontement : Le Monde parle de 19 blessés parmi les forces de l’ordre[18].

Samedi en fin de semaine, le tribunal judiciaire n’avait encore tenu aucune audience en comparution immédiate. Comme si toute cette agitation policière ne consistait qu’à brasser des rumeurs fétides et accréditer l’idée d’un territoire au bord du gouffre. Couraient aussi deux informations non vérifiées à ce jour : celle de la mort par balle d’un jeune homme atteint dans la nuit du mercredi au jeudi au cours d’affrontement dans le village de Doujani au sud de Mamoudzou ; celle de brutalités commises contre les retenus à l’intérieur du centre de rétention administrative de Pamandzi.

Par contre est confirmé l’usage d’armes à feu lors des heurts entre la police et les jeunes.

*   *.  *

L’opération du Wuambushu a déjà obtenu un résultat certain en dépit de ses échecs retentissants. Plus personne ne se sent en sécurité à Mayotte. Les enfants dorment mal. Les angoisses sont palpables. Une jeune maman appelle du réconfort à la fin de la nuit. Un téléphone sonne mercredi matin, il est 6 heures : « la police a encerclé le quartier. Un hélicoptère tourne au-dessus, très bas. Comment je fais avec mon petit, il a un an et demi. Je ne veux pas qu’il voit tout ça. Comment je fais pour le protéger. La police, elle va exciter les jeunes. Ça va finir par des caillassages et nous serons entre les jeunes et la police. Comment je fais ? Je peux plus m’échapper. Mon mari est au travail et moi je dois partir travailler à 11 heures. Comment je mets mes enfants en sécurité ? »

Daniel Gros. Retraité de l’Education nationale ; Ancien Cpe du Lycée de Mamoudzou

Article repris du blog Médiapart, avec l’aimable autorisation de l’auteur

https://blogs.mediapart.fr/daniel-gros/blog/020523/wuambushu-un-titre-la-lovecraft-pour-une-politique-de-gribouille?utm_source=global&utm_medium=social&utm_campaign=SharingApp&xtor=CS3-5

———————————-NOTES

[1] Jean-Marc Leclerc, « Gérald Darmanin : « La délinquance ne l’emportera pas sur les lois de la République” ». Le Figaro, le vendredi 21 avril, page 4.

[2] Démolition des quartiers pauvres sous couvert de la loi Élan. 1. Année 2021. Rapport de la LDHEn ligne ici.

[3] Toujours l’interview dans Le Figaro.

[4] Jean-Marc Leclerc, Le Figaro, Déjà cité.

[5] « Wuambushu, les objectifs de l’opération », Mayotte la première, le 23 avril 2023, lien ici.

[6] Outre ce blog où ce problème est inlassablement traité depuis deux ans, lire : Julia Pascual, « Les fausses promesses des “décasages” », Le Monde, vendredi 28 avril, page 9, ou en ligne ici « A Mayotte, les promesses en trompe-l’œil des “décasages” des bidonvilles ».

[7] Lire dans ce blog les billets : « Mayotte — Décaser/dégager, deux spécialités , et le portfolio: « débusquer les pauvres et s’en débarrasser  ».

[8] Mayotte la première, « Opération Wuambushu : les juges contre le gouvernement », ici.

[9] Actuellement le foncier est en pleine mutation, d’un régime traditionnel comorien à un régime européen. D’où les tensions et les pressions pour l’accaparer aux dépens des plus faibles. Voilà un des aspects cachés par les démolitions sous loi ELAN et dont feraient bien de se méfier les Mahorais dans leur ensemble.

[10] « Mayotte : qui est Catherine Vannier, qui a suspendu la destruction d’un bidonville ? », Europe 1ici. Et Mayotte la première :” Wuambushu, les juges contre le gouvernement ?” ici.

[11] Paris-Match n° 3839 du 30 novembre 2022, cliquer ici.

[12] Encore la même interview dans Le Figaro. Il faut apprécier la concordance des temps !

[13] GROS Daniel, « Privés d’école », Plein droit, 2019/1 (n° 120), p. 28-31. URL : https://www.cairn.info/revue-plein-droit-2019-1-page-28.htm

[14] Voir en ligne : https://solidaires.org/sinformer-et-agir/actualites-et-mobilisations/internationales/communique-intersyndical-mayotte-contre-loperation-wuambushu-et-pour-un-reel-acces-aux-droits/

[15] Collectif dont Estelle Youssoufa, députée de Mayotte, fut la présidente. Favorable à l’opération, elle répand inlassablement sa haine des Comoriens sur toutes les chaines nationales depuis le début de l’opération avec un certain panache. Il n’est pas un plateau où elle n’est invitée.

[16] “Appel au meurtre à la télévision : le vice-président du Conseil départemental de Mayotte soulève un tollé”, Mayotte la première, le 25 avril 2025, ici, La vidéo de Zakweli, émission dans laquelle furent émis les propos, semble n’être plus en ligne.

[17] “Opération Wuambushu : Affrontements entre forces de l’ordre et délinquants à Tsoundzou”, Mayotte la première, le 23 janvier, ici.

[18] Antoine Albertini, « Mayotte : en prélude à l’opération « Wuambushu », la CRS 8 a tiré plus de 600 grenades. » Le Monde, 24 avril 2023, en ligne ici pour les abonné.es.Recommandé (12)Recommandé (12)

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Bienvenu.e chez Édition 4 Étoiles
Bonjour👋🏽, comment puis-je vous aider?